
01/04/2021
Public - Public
Sur la base des recommandations de l’ANSES, l’Etat avait conditionné l’épandage de ces boues sur les sols agricoles à leur hygiénisation préalable. Pour tenir compte de l’évolution des connaissances sur le virus et des difficultés rencontrées par les collectivités pour faire face à ces nouvelles exigences, le ministère envisage d'assouplir le dispositif.
Les modifications envisagées :
- autoriseraient l’épandage de boues extraites après le début d’exposition à risques lorsque :
- les boues ont fait l’objet d’un traitement par chaulage, séchage solaire ou digestion anaérobie et qu'une analyse par lot confirme un taux d’abattement en coliphages somatiques supérieur ou égal à 4 log,
- les boues sont obtenues après un traitement des eaux usées par lagunage ou rizhofiltration ou ont fait l’objet d’un traitement par rhizocompostage (les boues doivent être extraites après une mise au repos du dispositif de traitement pendant au moins un an, sans que celle-ci n’entraîne de dysfonctionnement du système d’assainissement) ;
- introduisent une nouvelle annexe concernant la méthodologie d’échantillonnage et d’analyse pour l’évaluation du taux d’abattement en coliphages somatiques dans les boues.