
09/02/2018
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Le ministre des Affaires étrangères a l'obligation de prononcer la démission d'office d'un conseiller consulaire ayant perdu sa qualité d'électeur en raison d'un retranchement administratif ou juridictionnel des listes électorales. Telle est la solution dégagée par le Conseil d'Etat dans un arrêt rendu le 1er février 2018.
A cette date, la base légale de l'arrêté était constituée par le second jugement du tribunal d'instance du premier arrondissement de Paris. Le requérant n'était donc pas fondé à demander son annulation, sans qu'ait d'incidence sur ce point la circonstance que le jugement sur lequel était initialement fondé l'arrêté avait été annulé par la Cour de cassation.
Par Yann Le Foll